Hawaiki nui va'a 2023 : les filles du Team OPT visent le podium

A quelques mètres de l’équipe masculine du Team OPT, le bolide des femmes est minutieusement préparé, avant sa mise à l’eau. 
Tout cela, sous les yeux de Chantal Bigot, rameuse expérimentée, qui a pris le coaching des filles, depuis cette année. "Quelques unes ont commencé il n'y a pas si longtemps que ça, à peine 3 ans. Je ne sais pas ce que vaudra la Hawaiki nui. Une chose est sûre c'est que j'ai fait en sorte qu'elles soient prêtes !", lance Chantal Bigot, coach du Team OPT.

Prêtes à faire mieux ou aussi bien que les éditions précédentes. La dernière participation du Team OPT à la Hawaiki Nui, remonte à 2019… l’équipe avait fini 2ème. 
Et 3ème en 2018. Le podium est un objectif affiché mais la victoire finale est encore plus difficile à aller chercher. 
Les coups de rame doivent être efficaces, et la cohésion d’équipe, sans faille. "Elles sont motivées parce qu'elles sont là, pour moi c'est l'essentiel. A partir du moment où elle ont voulu faire Hawaiki nui, je leur ai demandé d'être là au maximum, 3 à 4 fois par semaine au maximum, parce que la plupart ont une vie de famille, ont des enfants. Certaines vont aussi à l'école, au travail. Donc il faut jongler avec tout ça. C'est pas évident, mais je suis contente de leur travail", avoue Chantal Bigot.

Grand retour

 
Sur la pirogue modèle Matahina, baptisée Seahawk, Taihere est positionnée en moteur, et c’est elle qui donne le rythme. Avant sa 2ème participation à la Hawaiki Nui, la jeune capitaine a de bonnes sensations. "Durant les entraînements, on a pu constater qu'on est pas mal comme équipe, parce que même si on n'a pas ramé ensemble longtemps, le taho’e il est là", constate Taihere Mairau, capitaine du Team OPT. 

Le taho’e : cette cohésion qui fait toute la différence, particulièrement après plusieurs heures de rame. L’équipe du Team OPT, mélange de jeunesse et d’expérience, a l’ambition de tutoyer les sommets. Après une préparation sérieuse, les vice-championnes 2019, feront leur grand retour aux Raromata’i. 

Le reportage de Maruki Dury :