La pluie a retardé la prestation de l’école Aratoa. Les élèves ont été contraints d’attendre dans les coulisses. Un temps pour répéter une dernière fois, mais pas question de s’être préparé pour rien. "On a hâte, on est excités, on veut montrer au public, aux parents, que l'école de Aratoa est prête", explique Manouche Mahamoud, élève du groupe Aratoa.
Ce temps d’attente a renforcé un peu plus le stress des danseuses. Car la plupart sont novices. "Je vais essayer de bien faire, mais je ne garantis rien", dit une danseuse. Une autre ajoute qu'elle a "commencé en septembre avec Kehau !"
Au bout de deux heures, la pluie s’atténue. Après le passage de l’équipe technique, le spectacle va pouvoir commencer après les dernières recommandations de Kehaulani Changuy.
De 3 à 70 ans, des danseuses et danseurs de tous âges se relaient sur scène durant 1 heure 45. Une prestation très appréciée par le public, composé essentiellement des familles et amis des artistes.
Les applaudissements ont bien sûr touché celles qui ont fait le show. "On a vraiment dansé ce soir, on s'est bien investi, même trempées y'à pas de souci", s'exclament des danseuses.
Une première prestation, pour des danseuses en apprentissage, trop heureuses de montrer leur savoir-faire. Et une première réussite, celle d’avoir participé au retour du Heiva après 2 ans d’arrêt.
Le 28ème Heiva des écoles se déroule à la Maison de la culture et sur la place To'ata, jusqu’au 11 juin.