Agé de 24 ans, le jeune homme nie toute importation de la drogue lors de sa comparution. Il explique avoir été piraté sur son téléphone, et que le hacker est sûrement à l'origine de l'envoi des 200 doses de LSD d'une valeur d'1 million cfp par voie postale.
Les magistrats lui signalent tout de même que le colis mentionnait son adresse géographique exacte, et non postale, ainsi que son numéro de portable.
Mais le passé de consommateur d'ice, de cocaïne et de paka du jeune homme ne l'a pas aidé. Il reconnaît être consommateur mais uniquement aujourd'hui de cannabis. Encore une fois, difficile de le croire car à son interpellation il a refusé d'être testé par les douaniers.
Depuis quelque temps, ces derniers constatent une reprise et une augmentation des envois de stupéfiants par voie postale. En général, des petits trafiquants, voire des néophytes du dark net, attirés par l'appât du gain facile.
Le reportage de Miri Tumatariri :