Raymond à 54 ans et fréquente la salle des machines de dialyse depuis 6 ans à raison de 3 fois par semaine pour 4 heures de séance de traitement du sang. "Si on en vient pas, on meurt !", admet-il .
Raymond pèse aujourd’hui 95 kilos, avant d’être dialysé il en pesait plus de 150, il avoue avoir un faible pour le sucre.
Au stand de dépistage à Mahina, on apprend comment prendre soin de ses reins en ce jeudi, journée internationale du rein. Ne pas trop manger salé, avoir une bonne alimentation et faire du sport. "Une insuffisance rénale, quand les reins fonctionnent moins bien, pendant très longtemps, c'est asymptomatique, on a l'impression que tout va bien. En fait, c'est des choses comme l'hypertension ou le diabète qui ne sont pas traités, qui vont progressivement altérer ce filtre qu'est le rein. Avec de l'hypertension ou du diabète non traités, même quand c'est un peu au-dessus des normes, ça va caraméliser les reins pour le diabète, ça va exercer une pression trop important sur le rein et le perdre progressivement", explique le Dr Gabrielle NORMAND, néphrologue à l’Apurad.
Le dépistage est le seul moyen pour détecter la maladie des reins.
Dans la famille de Titaua, sa mère est dialysée. Et pour ne pas vivre le même calvaire qu’elle, elle a décidé de faire des tests de détection de l’atteinte rénale.
Le tavana de Mahina a même invité les agents de sa commune à se faire dépister. "C'est lourd de subir une dialyse pendant une journée, et 3 fois par semaine, cela a un impact financier", lâche Damas Teuira.
Si vous êtes malade et que vous avez des douleurs dans les jambes, le cœur qui bat vite, le manque d’appétit, et autres anomalies n’attendez plus allez consulter votre médecin.