Le mouvement social pour préserver et améliorer le pouvoir d'achat est nettement relayé en Polynésie. L’intersyndicale CGT, Solidaires et UNSA Education, Unsa fonction publique, A tia i mua, et O oe to oe rima appellent eux aussi à la grève jeudi 17 mars.
Dans la fonction publique, les syndicats dénoncent le désengagement de l’Etat concernant le dossier de l'ITR, l’indemnité temporaire de la retraite l’ITR. Un dossier que connait bien la secrétaire générale de l’UNSA- Education Diana Yieng Kow . Elle défend ce dossier depuis 2009.
Diana Yieng Kow
Même inquiétude pour la question des pensions de retraites amputées, du côté du syndicat Solidaires Polynésie. Tiaitau Ropati, secrétaire générale du syndicat, craint "une paupérisation de nos retraités" et souhaite que les pensions soient calculées sur la base de 75 % du dernier salaire.
Tiaitau Ropati
Les syndicats pointent également du doigt les inégalités de prélèvement des impôts, notamment de la CST, la Contribution de solidarité sociale. Dimitri Pitoeff du syndicat A tia i mua donne quelques exemples :
Dimitri Pitoeff
Autre impôt jugé anti-social et anti-économique, la TVA sociale présentée par le gouvernement Fritch comme un impôt social. Ce dernier devrait être en vigueur le 1er avril prochain.
Les manifestants se donnent rendez-vous jeudi 17 mars pour une grève générale dès 7h30 place Vaiete. Une marche débutera vers 8h30 en direction du haut-commissariat. Une délégation sera reçue par le haut-commissaire Dominique Sorain. Le cortège se dirigera ensuite vers la présidence du Pays