Jeunes et déjà brevetés sapeurs-pompiers à Punaauia

La jeune et très motivée Hereiti Lemaire, 17 ans aujourd’hui, seule fille du groupe.
Une remise de brevet national de sapeurs-pompiers a eu lieu samedi matin à la caserne de Punaauia en présence de Yann LEU conseiller municipal de Punaauia et délégué au conseil local de sécurité, du colonel LECOQ de la protection civile ainsi que les familles des six jeunes pompiers, âgés entre entre 16 et 19 ans. Ce brevet leur permettra de continuer comme sapeurs-pompiers volontaires.

Ils avaient pour la plupart 14 ans lorsqu'ils ont démarré les 4 ans de formation.
C’est le cas de Hereiti Lemaire, 17 ans aujourd’hui, la seule fille du groupe et néanmoins très motivée. "Le fait qu'on va sauver des vies, qu'on va sauver des gens, parce qu'ici à Tahiti, on est de moins en moins. Mon frère qui était jeune sapeur-pompier avant moi, puis pompier volontaire et maintenant qui est pompier de Paris", dit la jeune fille. A la question de savoir si elle est sportive, elle répond que "pas forcément, au début j'avais du mal ave les tractions mais au final j'ai fait la corde et j'ai réussi !"

Yann LEU, conseiller municipal de Punaauia et délégué au conseil local de sécurité, passe les troupes en revue.

Manoa Imbert-Leloire, 16 ans, il s’est sacrifié pendant 4 ans. Son objectif est d’intégrer le GIGN. "Je trouve que c'est important aussi. Ca permet de valoriser ce qu'on a fait...L'esprit d'équipe, le fait de pouvoir aider les gens, les connaissances aussi [au cas où] il se passe quelque chose dans la rue".

Au tour du colonel LECOQ de la protection civile de passer les troupes en revue.

Les familles n’ont rien manqué de cette remise de brevet. Rita est venue prendre des photos de son mootua. "C'est un grand jour pour nous parce que c'est notre grand mootua, il a 19 ans...[On l'a] beaucoup aidé, le samedi on le dépose comme les parents travaillent tous les deux...Une grande fierté [pour la famille], maintenant on va voir s'il va rester pompier".

Avec Kalei Tehuiotoa leur adjudant formateur, les jeunes ont appris les techniques de lutte contre les incendies, les gestes de premiers secours, l'entretien des véhicules spécialisés et fait beaucoup de sport. "Ce diplôme permettra aux jeunes de poursuivre dans la carrière de sapeur pompier, [d'abord] en tant que sapeur-pompier volontaire et pourquoi pas sapeur-pompier professionnel", souligne l'adjudant.

Le précieux sésame pour devenir pompier volontaire puis, peut-être, pompier professionnel.

Les formations se sont déroulées durant toute l'année scolaire, les mercredis et les samedis.