JO 2024. Deux conteneurs de matériel pour la fédération tahitienne de surf : "Un super héritage"

Signature de la convention de l'héritage des biens matériels remis par Paris 2024 à la Fédération tahitienne de surf, samedi 17 août 2024.
La fédération tahitienne de surf a signé la convention sur l’héritage des JO avec Paris 2024 samedi 17 août. La FTS récupère deux conteneurs de matériel. Une aubaine pour ses prochains évènements sportifs. En tout, sept organismes bénéficient du matériel des Jeux.

Dans les deux conteneurs qui reviennent à la fédération tahitienne de surf (FTS), l'héritage "tangible" des JO à Teahupoo. La FTS ressort de ces Jeux avec de nouveaux équipements sportifs, du mobilier (notamment des tables spécifiques de la tour des juges), les drapeaux, parasols et transats aux couleurs de Paris 2024, mais aussi du matériel électrique (multiprises, lumières) et nautique (bouées, gilets, corps morts, cordages, ancres, chaînes etc.).

L'IJSPF nous a donné l'emplacement. On a deux conteneurs plein, tellement plein qu'il déborde et ça, ça va faire du bien au surf, à la fédération et à tous les clubs. (...) C'est un super héritage !

Max Wasna, président de la fédération tahitienne de surf

La convention qui lie la FTS et Paris 2024 a été signée officiellement le 17 août. Mais ce n'est pas le seul organisme à bénéficier du matériel des JO. Sept projets ont été retenus dans ce "programme seconde vie" lancé en juin 2024, sur une vingtaine de candidatures.

On a acheté du matériel pour les Jeux et la logique aurait voulu que ce matériel reparte en France. On a travaillé sur un programme dit seconde vie dans lequel on a identifié tous nos lots. (...) C'est une liste de plusieurs centaines d'items. L'idée, c'était d'interroger la Polynésie sur les projets qu'elle pourrait mettre en œuvre à des fins d'héritage, si le matériel que nous avions lui revenait. On a eu sept gagnants.

Barbara Martins-Nio, responsable du site de Tahiti pour Paris 2024

Parmi les autres gagnants, la commune de Taiarapu-Ouest, qui avait notamment besoin de barrières pour ses événements et qui a ainsi pu hériter de celles achetées par Paris 2024 pour les Jeux, tout comme des lots de bureautique et d'informatique. "On a aussi le centre de protection des jeunes adultes et beaucoup d'associations qui ont remporté des lots divers et variés et qui vont l'utiliser à des fins d'amélioration et de développement" précise Barbara Martins-Nio. 

Un héritage qui nous rappellera encore dans les années à venir les JO à Tahiti et la mémorable victoire de Kauli Vaast... Quant à sa médaille d'or, il paraît qu'elle restera bien au chaud sous l'oreiller de sa maman