JO 2024 : les surfeurs se préparent

À 196 jours des Jeux Olympiques, les entraînements s'intensifient. Pas de souplesse au niveau du planning des surfeurs sélectionnés. Ils vont devoir s’adapter à tout type de vague et aux conditions météo qui se présenteront durant les quatre jours de compétitions. 

"C'est vraiment global comme entraînement ici à Teahupoo, c'est passer le plus de temps à l'eau, le positionnement, quel type de vague. On travaille aussi quel type de planches qui vont avec quel type de conditions parce qu'on peut avoir toutes sortes de conditions. C'est pour ça qu'il faut passer plus de temps pour pouvoir surfer toutes les conditions", confie Kauli Vast. 

"Nos entraînements sont éparpillés dans des spots différents. Les vagues de plage, sur Teahupoo pour pouvoir être prêt quelles que soient les conditions. La vague de Teahupoo est connue pour être une vague parfaite, intimidante et grosse mais elle peut aussi avoir des petits jours. Kauli et moi, on est les deux surfeurs qui auront le plus surfer la vague parmi pour les surfeurs sélectionnés aux JO. Mais l'océan remet un peu tout le monde à zéro donc ça dépend de quelle vague tu vas prendre dans la série.", analyse Vahine Fierro.

"On est pas pareil, chacun a sa vision, son approche, c'est bien d'avoir tout le monde justement. Ils peuvent tous partager et on peut progresser ensemble"

Hira Teriinatoofa

La Reunionnaise Johanne Defay, déjà inscrite au tour de la WSL a pris des vacances ici au fenua pour profiter d’un moment en famille mais aussi et surtout pour mieux dompter la vague. "C'est un peu plus simple à la lire, le pic, où tu démarres. C'est un peu plus rassurant (...) Là, ça fait vraiment paradisiaque, ce n'est pas très gros en plus, donc c'est parfait pour tester les planches et passer du bon temps, être confortable à l'eau", explique Johanne Defay. 

Aux yeux de l'entraîneur de l'équipe de France, Hira Teriinatoofa,la présence de Johanne Defay ne fait que faciliter la préparation des trois compétiteurs. Pour lui, le travail d'équipe a déjà fait ses preuves par le passé. "C'est de créer une cohésion, et le fait d'avoir tout le monde, on n’est pas pareil, chacun a sa vision, son approche, c'est bien d'avoir tout le monde justement. Ils peuvent tous partager et on peut progresser ensemble.", précise Hira Teriinatoofa, désigné comme porteur de la flamme olympique lors de son passage au fenua,

Les jeux olympiques ne sont pas la seule priorité de nos surfeurs locaux. Kauli Vast et Vahine Fierro préparent également les championnats du monde I.S.A qui auront lieu à Porto Rico du 24 février au 2 mars.