Journée mondiale de protection des océans, l'espoir vient de la jeunesse

Sensibiliser les plus jeunes pour qu'ils agissent et sensibilisent à leur tour d'autres gens.
La planète bleue souffre de notre indifférence. Les enfants sont l'espoir, celui d'un meilleur rapport à la nature, de l'homme réconcilié avec lui-même et ses origines. A bord de l'Aremiti, des associations ont parlé de leur projet, de l'océan et de sa protection nécessaire, car la mer est une porte ouverte sur le monde et les imaginaires. 250 enfants ont écouté ces leçons de choses…

Protéger les océans, sa faune et sa flore, n’est pas chose facile. La Brigade Verte, présidée par Ludovic Bardoux, en est consciente, il a donc décidé de réunir plusieurs associations sur le Aremiti ferry afin de sensibiliser les enfants.

La protection des océans est un chantier colossal où les plus jeunes ont leur mot à dire. "Je vais recycler les déchets, il ne faut pas polluer la mer", disent deux garçons. "Il faut agir, parce que le temps presse parce que nos océans vont être submergés de plastiques et que la faune va disparaître petit à petit ainsi que la vie marine", explique pour sa part une jeune fille.

Informer et sensibiliser à leur tour. Certains se sont déjà mis au travail. Au collège de Tipaerui par exemple, plusieurs travaux ont été réalisés, notamment sur le requin marteau. "On a fait des affiches, sous forme d'exposé", dit une adolescente.

Le rôle des associations de protection de l'environnement est primordial.

Avec les jeunes, les associations de protection de l'environnement ont aussi embarqué sur le ferry. Leur rôle est très important."On explique aux jeunes ce que nous faisons sur le terrain, pour donner envie de nous rejoindre et surtout de faire passer le message : on a qu'une planète et d'ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans nos océans", s'inquiète Adeline YVAN, ambassadrice de l'Association Project Rescue Ocean Polynésie. "Ils aiment notre façon d'agir, c'est-à-dire qu'on n'agit pas seulement dans un bureau, on va sur l'eau, on combat les malfaiteurs sur l'eau, dans les tribunaux", précise Yves Michel DENIS, membre des Sea Sheperd antenne de Polynésie.

Trop de plastiques se retrouvent dans les océans. Les micro-particules sont avalées par les poissons, que nous pêchons et mangeons !

L'homme est le seul grand coupable de la pollution des mers. 80% des déchets terrestres finissent dans les océans.