Toareva a 29 ans, il a fier allure, il est commercial dans une entreprise. A longueur de journée, il côtoie donc beaucoup de clients…
Alors, perdre du poids est devenu obsessionnel, essentiel pour lui. Toareva pesait 140 kilos il y a 2 mois, malgré plusieurs tentatives de régime et de sport, il n’y arrive pas, il tombe dans la dépression, décide de passer à l’acte, il opte pour la sleeve gastrectomie.
Comme lui, 300 personnes par an font appel à la chirurgie de l’obésité, dite aussi chirurgie bariatrique, qui est donc une chirurgie lourde. Il en existe 3 types : d’abord la sleeve qui consiste à retirer les 4/5 de l’estomac, ensuite le bypass gastrique qui vise à réduire la taille de l’estomac et modifier le circuit gastrique et enfin l’anneau gastrique.
Pour mieux encadrer cette activité, et protéger le patient, le conseil des ministres a décidé de soumettre le recours à la chirurgie bariatrique à autorisation.
Ecoutez Pascal Gouesel, directeur adjoint de l’ARASS :
De son côté, le conseil de l’ordre des médecins de Polynésie ne l’entend pas de cette oreille. Dans un communiqué, il se dit étonné car avant d’arriver à l’opération, tous les professionnels de la santé sont consultés : nutritionnel, diététique et psychothérapique. Ils suivent le patient pendant plusieurs mois. Le conseil de l’ordre des médecins parle même de manque de communication.
Ecoutez Nedim Alwardi, président du conseil de l’ordre des médecins :
Ce type d'acte chirurgical est de l’ordre de 700 000 cfp, pris en charge par la CPS.
C'est un acte de dernier espoir, un acte pour sourire à nouveau à la vie.