Te Tama a Hiro, la communauté de communes des Australes, a été installée ce jeudi. Elle comprend quatre des cinq communes de l’archipel des Australes qui ont exprimé leur ferme volonté de se regrouper en communauté de communes : Rapa, Rimatara, Rurutu et Tubuai.
Ce projet remonte à la dissolution du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple des îles Australes (S.I.V.M.A.) en décembre 2014.
Les services de l’Etat ont accompagné ces quatre communes à chaque étape du processus. Par ailleurs, la Polynésie française a émis un avis favorable à la création de cette communauté de communes qui permettra de répondre à un besoin communautaire, propre à l’archipel des Australes, et avec laquelle le Pays pourra collaborer dans l’exercice de son action publique de proximité.
La création de la communauté de communes dénommée communauté de communes Te tama a hiro est effective depuis le 1er janvier 2024.
Son installation a donc eu lieu ce jeudi au siège de la communauté de communes située à la mairie de Amaru, commune de Rimatara, en présence du chef de la subdivision administrative des Australes, Etienne de la Fouchardière, de la vice-présidente du Pays Eliane Tevahitua et du président du syndicat pour la promotion des communes de la Polynésie française Cyril Tetuanui, ainsi que des services de l’Etat et du Pays.
L'Etat toujours présent
Artigas Hatitio, maire de Rimatara, a été élu à l’unanimité président de la nouvelle communauté de communes Te tama a hiro et ses vice-présidents sont Fernand Tahiata, premier vice-président, Tuanainai NariI, deuxième vice-président et Frédéric Riveta, troisième vice-président.
La communauté de communes Te tama a hiro exercera en lieu et place des communes membres, pour la conduite d’actions d’intérêt communautaire, les compétences suivantes :
· le transport entre les îles ;
· l’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Le haut-commissaire de la République en Polynésie française ne manque pas de saluer la création volontaire de cette nouvelle communauté de communes et félicite Artigas Hatitio pour son élection comme président.
L’Etat précise qu'il continuera d’accompagner la communauté de communes dans sa mise en route, comme il l’a fait depuis le début du processus de création.