Aller au plus près des populations, c'est le parchemin des employés du Haut-Commissariat en charge du suivi des conséquences des essais nucléaires.
Une nécessité pour aider les citoyens à remplir correctement les dossiers administratifs qui seront instruits par le Civen, le Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Aujourd'hui, l'équipe était à Tautira. Beaucoup de monde à la permanence. Pour soi-même ou pour les parents décédés.
Le but de l'administration est de permettre à chacun de voir une éventuelle reconnaissance de ses dommages, en fonction des critères définis par la loi Morin. D'ailleurs, les agents ne se contentent pas d'attendre au bureau. Ils vont aussi au domicile des personnes qui le demandent. Et, à cette occasion, ils peuvent aussi s'enquérir de situations personnelles, potentiellement concernées par le dispositif mais dont les citoyens ne se sont pas fait connaître.
La cadence va désormais en s'accélérant, le nombre de dossiers en atteste, 201 l'an passé et déjà 265 depuis le mois de janvier. Les premières réponses arrivent dans les boîtes aux lettres, le délai de traitement s'étalant de huit mois à une année.
À ce jour, les agents de l'État ont déjà visité les Tuamotu, les Australes et les Gambiers. Avant la fin de 2023, les Iles sous le vent et les Marquises sont au programme.
Un numéro de téléphone est en service tous les jours également : 87 78 01 64.