L'observatoire de l'héritage du CEP Il est piloté par l'Université de la Polynésie française et le CNRS, le Centre National de la recherche scientifique. Ce projet s'articule autour de 4 axes, l'histoire de la santé, la question des modernisations liées au CEP, le Centre d'expérimentation du Pacifique, l'enjeu des héritages culturels et politiques et l'enjeu de la dénucléarisation. Composé d'une trentaine de chercheurs régionaux et européens, l'Observatoire pourra notamment étudier les archives récemment déclassifiées par l'Etat.
Du côté des associations d'aide aux victimes, cet Observatoire de l'héritage du CEP est le bienvenu s'il répond à des questions sanitaires indique Lena Normand, vice-présidente de l'association 193 : « L'impact sanitaire est important. C'est un volet à ne pas minimiser. En ce sens on rappelle cette dosimétrie du 1 millisievert. Que les scientifiques nous expliquent clairement comment ils arrivent à déterminer l'exposition d'une victime, car il s'agit du cumul de la dose externe et interne. »
Un partenariat entre le CNRS et le Pays
Renaud Meltz, historien et ancien maître de conférences à l'UPF, pilotera l'Observatoire de l'héritage du CEP. Il s'inscrit dans un projet plus large du CNRS en Polynésie française. Hier, Moetai Brotherson a reçu une dizaine de chercheurs du Centre national de la recherche scientifique. Ces derniers veulent établir un partenariat avec le Pays pour créer un observatoire afin de mener des recherches dans divers domaines dont la physique des particules, ou encore la chimie.