En tête de liste des producteurs de l’empreinte carbone : le secteur des transports. Le transport routier à lui seul est responsable de 52% des émissions de gaz à effet de serre. Une dépendance aux énergies fossiles que la Polynésie souhaite réduire, dans tous les secteurs, y compris celui du bâtiment.
Les architectes proposent de nouveaux modèles de construction, comme pour le futur pôle de recherche de l’université par exemple. Les objectifs « bio climatiques » ont été définis dès le début du projet. L’époque du bloc de béton semble révolue. La ventilation naturelle, l’ensoleillement, tout est à prendre en compte pour consommer moins d’énergie et de climatisation.
Reste les matériaux… L’esthétique prime encore : des panneaux en aluminium à forte empreinte carbone sont installés pour couvrir le mur du bâtiment. Il y a moins d’entretien, pas de mur à repeindre, mais le bois est à privilégier via la filière locale, disent les architectes, si l’on veut encore diminuer le taux d’empreinte carbone et atteindre les 75% de mix énergétique en 2030.