600 cancers sont dépistés chaque année en Polynésie française. Le dépistage c’est encore et toujours une des clés d’un bon traitement. Plusieurs maladies en effet ne présentent aucun symptôme apparent et donc seul le dépistage peut repérer ces maladies…
Un des obstacles majeurs auxquels sont confrontés les professionnels de santé qui travaillent autour des cancers en Polynesie c’est de devoir faire face à la crainte, et la réticence d’une bonne partie de la population à aller se faire dépister.
Dépister, une nécessité
Les spécialistes vous le diront : plus la maladie est dépistée tôt et plus les traitements seront légers, moins il y aura recours à la chimiothérapie….
Mais dès les premiers symptômes, il faut consulter.
Hier a démarré à l’hôpital de Taaone un congrès organisé par le comité local de la Ligue contre le cancer qui va durer jusqu’à vendredi.
Les 3 premiers jours seront consacrés aux échanges entre professionnels au CHPF et la dernière journée sera dédiée aux questions du grand public à la mairie de Pirae samedi.
Trois spécialistes des cancers les plus répandus en Polynésie française seront présents. Parmi ces cancers, celui du sein qui touche une grande partie des femmes polynésiennes. Denise Raapoto est l’une de ces femmes.
Sa vie est un vrai parcours du combattant puisqu’elle en est à son troisième cancer. Elle est passée par différents traitements, tout aussi douloureux les uns que les autres… Pourtant elle nourrit toujours l’espoir d’une meilleure prise en charge.
Ecoutez le reportage de Mereini Gamblin :
Denise Raapoto
Samedi à la mairie de PIRAE, ce sera une rencontre ouverte avec la population.