Le Fonds vert finance les recherches sur la protection du grand requin marteau à Rangiroa

Le haut-commissaire et deux représentants de l’office française de la biodiversité étaient en visite à Rangiroa. Il a été question de la gestion des déchets sur l'atoll, de l'abri de survie... mais aussi de la protection des grands requins marteaux grâce au dispositif du Fonds vert. Une présentation des recherches sur la biodiversité de l'atoll a également été faite par le biologiste Laurent Ballesta.

Le Fonds Vert, déployé par l’État, finance le projet Tamataroa, projet de recherche innovant pour la conservation de la population de grands requins marteaux (Sphyrna mokarran) en Polynésie française.

Le projet Tamataroa fait partie des projets soutenus par l’État en Polynésie dans le cadre du Fonds vert.

Lors de la présentation du programme de recherche sur le grand requin marteau.

Le grand requin marteau, Sphyrna mokarran, est une espèce migratrice aujourd’hui classée "en danger critique d’extinction" (UICN, 2019). La Polynésie française a été identifiée, lors des études préliminaires du programme Tamataroa, comme l’un de ses derniers refuges.

Il y a quelques jours, le haut-commissaire est venu rencontrer l’équipe du projet Tamataroa, basée à Rangiroa, pour échanger sur les différents enjeux du programme.

Le programme vise à apporter les connaissances scientifiques, caractériser les pressions liés aux activités humaines, définir les enjeux de conservation et créer une dynamique citoyenne pour accompagner la mise en place de mesures de gestion durables adaptées à la conservation du Sphyrna mokarran et de ses habitats en Polynésie. Les études se concentrent sur la population de grands requins marteaux de l’atoll de Rangiroa et de Tikehau.

L’État, via le Haut-commissariat et l’Office fançais de biodiversité, accompagne l’association l’Oeil d’Andromède dans la réalisation de ce programme avec l’octroi d’une subvention de 95 millions cfp.

Un fonds de 2 milliards cfp

L’urgence du dérèglement climatique et les menaces sur la biodiversité justifient la mise en oeuvre du fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires. Porté par l’État, le Fonds vert vise à subventionner les investissements locaux favorisant la performance environnementale, l'adaptation au changement climatique et l'amélioration du cadre de vie. Doté de 2 milliards d’euros en 2023, ce fonds est décliné par le haut-commissariat qui a accordé des subventions à plusieurs projets pour plus d’un milliard cfp.

Les images de Matua Hauata :

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