Tout au long de l’année, les gendarmes du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) suivent un entraînement individuel et collectif intensif et sont amenés à réaliser des exercices réguliers, afin d’intervenir sur des situations opérationnelles nécessitant des compétences de haut niveau.
Dans ce cadre, jeudi soir l’antenne du GIGN en Polynésie française a mené une série d’entraînements à l’aérocordage (corde lisse) de nuit au GAM (groupement aéronautique militaire) de Faa’a avec le soutien de l’hélicoptère DAUPHIN de la Flottille 35F, conformément à la mission autorisée par le haut-commissaire.
L’Antenne GIGN de Polynésie française, comme les autres antennes de métropole et d’outremer, dispose de capacités « haut de spectre » dans le cadre de ses missions d’intervention, de protection, et d’observation-surveillance. La Polynésie est un territoire vaste et la possibilité d’utiliser des hélicoptères de la Marine nationale est une condition essentielle dans la réalisation de certaines des missions du GIGN en donnant une capacité de projection et d’appui.
Projection rapide
L’utilisation des hélicoptères permet en effet de projeter des personnels très rapidement dans des endroits isolés ou difficiles d’accès pour sécuriser les lieux, puis intervenir en cas d’évènement majeur (de type forcené ou prise d’otages par exemple) : toits de bâtiments, crêtes montagneuses, atolls isolés...
Même si la menace est considérée comme globalement faible en Polynésie, l’AGIGN effectue régulièrement des exercices avec les autres partenaires de défense présents sur le territoire : environ une fois par mois pour la flottille 35F, plusieurs fois dans l’année avec les autres forces armées, comme en décembre 2021 sur la base navale à Papeete, ou comme ce sera le cas en mai prochain dans le cadre de l’exercice Marara 2022 organisé par le commandement supérieur.