L'aventurier du "Smiles" disparu depuis plusieurs jours retrouvé sain et sauf près des Marquises

Vendredi 16 juin à midi, le « Baker Spirit » a repéré le radeau de sauvetage et a hissé à son bord son occupant.
Alors que les recherches du canot à rames « Smiles » disparu depuis le 31 mai avaient été suspendues, la balise de détresse de l'embarcation s'est de nouveau déclenchée. Le naufragé du canot a pu être secouru le vendredi 16 juin.

Aaron Carotta, un aventurier américain, avait embarqué sur un canot à rames -le "Smiles"- en vue d’un tour du monde en solitaire. Il a finalement été secouru par un pétrolier vendredi, à 950 km à l'est des îles Marquises.

Le 31 mai, sa balise de détresse s'était déclenchée. Le JRCC (Centre de coordination de sauvetage aéronautique et maritime) de Polynésie avait donc entamé des recherches, finalement suspendues le 12 juin.

Mais surprise quelques jours après : la balise de détresse se déclenche à nouveau, le jeudi 15 juin en début de matinée, dans la zone de responsabilité du JRCC. Les recherches ont donc repris, en coordination avec l'aéronef des garde-côtes américain présent sur le Fenua. 

L'aéronef des garde-côtes américain qui a repéré le canot.

L’avion des USCG parvient à repérer le naufragé en début d'après-midi. Aussitôt, le JRCC sollicite l'appui du navire de commerce le plus proche de la position : c'est donc le pétrolier Baker Spirit qui viendra en aide au naufragé, le vendredi 16 juin, à bord de son canot de sauvetage.

En effet, le "Smiles" a été renversé par une vague et Aaron Carotta a donc embarqué dans son canot de sauvetage.

Après un examen médical, le naufragé a été déclaré sain et sauf. Le pétrolier a repris sa route initiale en direction de Honolulu où il pourra débarquer le rescapé, de nationalité américaine.

Cet incident permet de rappeler l'importance de se munir d'une balise de détresse et plus généralement, de matériel de sauvetage lors d'une sortie en haute mer. 

La balise de détresse (PLB) est l’unique équipement de communication ayant permis la localisation du naufragé par l’aéronef des USCG puis son suivi jusqu’à ce que le pétrolier « Baker Spirit » arrive sur zone, 18 heures plus tard. Cette balise permet de prévenir immédiatement les secours, indépendamment des couvertures téléphonique, 4G et radio et participe au radioguidage des unités de recherche.