Le premier flic de France à la rencontre des gendarmes de Papara

Gérald Darmanin écoute les explications sur les saisies de stupéfiants en Polynésie.
Séquence sécurité hier à Papara en présence du ministre de l'Intérieur où la gendarmerie assure la prévention et la sécurité jusqu'à Teva i uta, soit 29 km de littoral avec 13 gendarmes et 3 mobiles. Plus de 9 900 interventions par an effectuées conjointement avec la police de proximité.

Les gendarmes de Papara ont mis les moyens pour venir à bout des trafics de stupéfiants, principal fléau dans la commune.

Depuis quelques semaines, 2 points de deal ont ainsi été démantelés, un travail de longue  haleine mené en collaboration avec la brigade cynophile, la brigade motorisée et la police de proximité. "Au delà de 11 000 infractions de police de la route enregistrés, on a 3 000 dépistages stup et 323 qui sont positifs", explique le major Trichard commandant la brigade de gendarmerie de Papara.

Un fidèle allié des forces de l'ordre, le chien renifleur.

Présentation au ministre de l'Intérieur des moyens matériels, des moyens humains. Soit 13 gendarmes, 3 mobiles détachés pour 24 000 habitants. En effet, la gendarmerie de Papara est présente jusqu’à Teva i uta, soit 29 kilomètres de littoral, le renfort de personnel serait bienvenu. "On n'est pas trop nombreux mais en tout cas les effectifs sont au maximum par rapport à ce qui est prévu par la gendarmerie. Des renforts de personnels, pour l'instant rien n'est prévu pour nous...on prend tout le monde, mais pour l'instant on ne nous a pas annoncé de renfort à la brigade de Papara", reconnaît amusé le major Trichard.

Pour la maire de Papara, Sonia Punua, les nuisances sonores restent la principale préoccupation des administrés avec les litiges conjugaux. Sans oublier les attroupements de  jeunes craints par les habitants. "Dans notre commune, il y a des hauts et des bas. Et nos jeunes aujourd'hui, sans travail...", avoue à demi-mot la maire.