Le RSMA, gardien de la flamme pour le relais olympique

Le RSMA à l'entraînement avant le jour J
Dès 6 heures du matin, l'île de Tahiti vibrera au rythme du passage de la torche portée par 124 relayeurs. Un convoi sous haute surveillance. Le régiment du service militaire adapté a été sollicité pour renforcer le dispositif de sécurité. Ce matin, nous avons pu assister à la répétition générale organisée au camp militaire d'Arue, en présence du Haut-Commissaire de la République.

Le relais de la flamme olympique, c'est demain sur le fenua. Pour préparer ce relais une répétition générale était organisée au camp militaire à Arue ce matin, en présence du Haut-Commissaire de la République. Sur place, plus d'une centaine de personnes mobilisées et une cinquantaine de véhicules. Les gardiens de la flamme sont prêts. Et tous ont déjà bien identifié la mission qui leur a été confiée par le comité des jeux.

"En tant que gardiens, notre devoir est de maintenir cette flamme allumée jusqu'à Paris, le 26 Juillet, jusqu'à ce qu'on allume le chaudron" explique fièrement Hinatea, gardienne de la flamme.

Dans ce cortège, pas moins de 76 personnes entièrement dédiées à la sécurité. Parmi elles des gendarmes, des policiers, des militaires. Mais aussi les membres du service de déminage. Ce mercredi matin comme demain, ils seront chargés d'inspecter la cinquantaine de véhicules du cortège. Mais pas seulement. "Pour tout ce qui est cortège, on procède à la fouille des véhicules" précise l'adjudant Sébastien, équipier de l'unité de déminage des FAPF/Nedex (NDLR: Forces Armées de Polynésie Française). "Evidemment cela comprend tout ce qui est menace d'engin explostif improvisé. Nous faisons cela sur les véhicules, et à l'arrivée de la flamme où il y a tout le stade à fouiller. Sur place, il peut évidemment y avoir des sacs abandonnés, on est là pour neutraliser toute menace qui peut intervenir".

Dans ce cortège, pas moins de 76 personnes seront entièrement dédiées à la sécurité.

400 membres des forces de l'ordre et 120 secouristes engagés

Et pour ce relais de la flamme olympique, les moyens engagés par l'état français sur le fenua vont bien au delà. "L'Etat mobilisé à peu près 400 policiers et gendarmes pour assurer la sécurité de tous les participants" annonce Eric Spitz, Haut-Commissaire de la République. "Car les conditions de circulation vont être extrêmement difficiles dans la mesure où il n'y a qu'une route qui ceinture l'île de Tahiti, donc des moyens assez extraordinaires seront déployés pour fluidifier tout cela". A ce dispositif s'ajoutent 120 secouristes et pompiers qui seront là  en cas d'éventuel malaise.

A plus grande échelle, pour les services de l'Etat, ce relais de la flamme sonne comme une répétition générale avant le début des épreuves olympiques de surf organisées à Teahupo’o en juillet prochain.