Inauguration du salon des marquises en grande pompe, avec la présence du président du Pays et de plusieurs ministres. La publicité de l’évènement a été faite au travers de 300 cartes d’invitation, des affiches en ville et de la promotion sur les réseaux sociaux. "C'est très important parce que par exemple à la presqu'île, ils ne savent pas qu'il y a le salon des Marquises", explique Marc Barsinas, président du salon.
Pas question de reproduire l’échec de l’exposition artisanale de Rurutu. De toute façon, depuis 55 ans, les organisateurs connaissent la communication évènementielle. Et d’ailleurs, il y a plusieurs fidèles parmi les visiteurs. "On achète toujours du monoï, des sculptures", confie Jean-Marc Simonet, ancien résident de Nuku Hiva. Antoine Vanheimeir, lui, vient depuis quelques années. C'est un rendez-vous incontournable pour ce touriste des Pays-Bas.
90% de vente en moyenne
La centaine d’exposants est en général, très satisfaite. "Des fois, il me reste quelques produits mais un ou deux, tout le reste est vendu. C'est un bon salon, je ne manque pas de venir tous les ans", confie satisfaite, Carine Tatiu, exposante de Fatu Hiva.
Avec 90% de vente en moyenne, le prix des billets d’avion, de taxi, d’hébergement et autres frais sont rapidement oubliés. "Si on arrive à bien vendre, on arrive à rentabiliser largement", confirme Johan Tima’u, exposant de Tahuata.
Même les gros Tiki à 1 million de Fcfp s’écoulent au fil du salon. "Les locaux achètent tout ce qui est umete, ukulele, rame. Les grands Tiki, ce sont plutôt les popaa", observe Brunella Gilmore, exposante de Fatu Hiva. À peine le salon ouvert, une exposante avoir réalisé six ventes de Tiki, dont deux des plus importants. Cette année encore, risque d’être une bonne année pour le salon des Marquises.