Steve Lopez est dans une impasse. Le journal pour lequel il travaille est en pleine crise, son mariage est un échec, et le temps où il aimait son métier de journaliste est bien loin. Et puis un jour, dans la rue, il entend de la musique. Un étrange vagabond, Nathaniel Ayers, joue de toute son âme, et même si son violon n'a que deux cordes, une émotion unique surgit.
Pour Steve, l'étonnant violoniste est d'abord un bon sujet pour sa chronique, et il va peu à peu percevoir tout le mystère qui entoure ce personnage. Le journaliste décide de sortir Ayers de la rue et de le rendre au monde de la musique. Alors qu'il s'acharne à sauver la vie de ce sans-abri hors norme, Steve Lopez se rend peu à peu compte que c'est finalement Ayers qui, à travers sa passion dévorante, son obstination à rester libre et ses tentatives courageuses pour nouer des liens avec les autres, va profondément le changer...
Critique du Figaro
Tiré d'une histoire vraie, le film de Joe Wright offre avant tout à Robert Downey Jr un rôle à sa mesure. Le futur Sherlock Holmes de Guy Ritchie interprète un Steve Lopez sensible, déterminé et plein d'humour ? un peu à la manière de l'enquêteur obsessionnel du Zodiac de David Fincher. Au-delà de ses références à Rain Man ou à Sam je suis Sam, Le Soliste dresse le portrait d'un être différent, atteint de schizophrénie. Parfois maladroit, le film relate avec sincérité et sobriété l'histoire d'une amitié particulière.
Réalisation : Joe Wright
Scénario : Susannah Grant
Sociétés de production : Dreamworks Pictures, Universal Pictures, Studiocanal, Participant Media, Krasnoff Foster Productions, Working Title Films