Le temps des jolies colonies de vacances

Les enfants de Fédération sportive et culturelle de France.
La FSF (Fédération Sportive et Culturelle de France) organisait depuis le 12 décembre et jusqu’à ce vendredi 30, sa colonie de vacances itinérante. Les 57 enfants de 6 à 9 ans se sont rendus dans deux centres de la direction de la jeunesse et des sports : Hitia'a et Paea.

Un paquet de bonbons coco pour commencer en captant l’attention des enfants. Dans cette colonie, les animateurs de la fédération ont compris comment gagner la sympathie des bambins.

Des activités sont bien sûr prévues tout au long de la journée. Aujourd’hui, il y en a 7 au programme. Comme celle qui démarre la journée : un petit parcours physique et des friandises à trouver, cachées dans un saladier rempli de farine. Tout pour le bonheur des enfants : "les jeux, la danse, la mer...avec tous mes amis !" résume Marie-Ange.

Tout se fait sous l’œil bienveillant des animateurs. Ils ont de 17 à 30 ans et viennent bénévolement, donner un sourire à ces enfants issus de familles en difficulté. "Notre but premier est de les rendre heureux et de leur faire passer les meilleures vacances qu'ils puissent avoir, explique Hereiti Besson, animatrice. C'est bien de rendre d'autres personnes heureuses. Entouré d'enfants, tu ne peux que t'amuser, t'épanouir."

Mis à part l’amusement, on apprend aussi à ces enfants à devenir plus autonome. C'est une école de la vie. "On apprend à faire notre lit. Et à la maison, on ne bouge pas beaucoup, mais ici on bouge beaucoup. [...] Des fois, je ne fais rien, je reste devant ma tablette, ici on peut bouger partout, on fait des sorties..." raconte, ravie, Urarii.

L’objectif de ces centres aérés, c’est d’éviter que ces vacanciers ne soient livrés à eux mêmes en dehors des périodes d’école. "Ces jeunes à la maison, qu'est-ce qu'ils font ? s'interroge Nahiti Teariki, président de l'Union territoriale de la fédération sportive et culturelle de France. Ils sont livrés à la tentation d'aller faire des bêtises. C'est un projet qui nous tient à cœur, puisque ces enfants vivent un bon moment."

Plusieurs dispositifs financiers du Pays et de l’Etat permettent à ces centres de fonctionner. Mais la Fédération demande au Pays plus d’aide en terme d’infrastructure, pour pouvoir accueillir plus d’enfants.