Après 2 ans de travaux, le terminal maritime est bientôt prêt à accueillir du public. Dimensionné pour 2 000 personnes, il permet de répondre aux normes de sécurité. Deux scanners à rayons X seront installés dans une salle pour l’inspection des bagages des croisiéristes. 10 bus pourront venir déposer en même temps des passagers à l’arrêt minute. "On aura un vrai terminal, une bagagerie, une salle d'enregistrement, une salle d'artisanat, il y aura aussi une salle d'exposition, donc c'est un ouvrage conséquent qui va porter à la fois confort et sécurité, puisque ce sera vraiment le début de la zone ISPS de sûreté pour accéder au quai à l'international", explique Boris Peytermann, directeur adjoint en charge des infrastructures et de l’exploitation.
A l’étage, 2 salles d’exposition présenteront des œuvres en rapport avec la navigation polynésienne. Ici, les murs sont constitués de verre. Une doléance du nouveau gouvernement pour permettre une vue sur la rade de Papeete. Il a donc fallu un revêtement spécial sur les vitres. "Moins de soleil, moins d'éblouissement et moins de chaleur, c'est l'objectif. C'est une salle qui aujourd'hui est fermée et qui recevra des oeuvres liées à la navigation, il faut tout de même les protéger également du rayonnement, de la température et de la climatisation pour un confort hygrométrique au sein de la salle", précise Charles Lacombe, architecte.
Le reste du bâtiment n’est pas climatisé. Sa conception a tenu compte d’une aération naturelle "par de très grandes ouvertures, par des menuiseries qui sont perforées, ouvrantes pour avoir justement ce vent qui traverse le bâtiment, qui permet d'ailleurs d'avoir une meilleure hygrométrie et un confort au sein du bâtiment", ajoute Charles Lacombe.
Ce sera l’un des terminaux les plus modernes des pays insulaires du Pacifique sud. Son coût monte à 2 milliards cfp, soit 250 millions de plus que prévu, à cause de quelques changements et de l’inflation.
Et aujoud'hui il n’est plus question de la passerelle le reliant à la rue Gauguin, estimée trop chère.