Une livraison de 4 flacons de 168 gélules de Tecovirimat est arrivée samedi dernier. Le ministère de la Santé de France a validé l’envoi de ce traitement antiviral du Monkeypox à destination de la Polynésie française.
Pour rappel, le 23 juillet 2022, l’Organisation mondiale de la santé a reconnu l’émergence de l’épidémie due au virus Monkeypox, dont l’épicentre est en Europe, comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Afin d’anticiper l’introduction de ce virus en Polynésie française, le Pays a autorisé la mise sur le marché du traitement antiviral Tecovirimat.
A ce jour, aucun cas confirmé ni probable du virus n’est déclaré en Polynésie française mais le Pays dispose désormais de la possibilité, dans les situations où un traitement est nécessaire, de traiter les patients atteints d’une forme grave de la maladie.
Selon le site du ministère de la Santé national, "le Tecovirimat fait partie du stock stratégique d’Etat. A ce titre, il suit un circuit de distribution particulier défini avec Santé Publique France et n’est donc pas dispensé dans les mêmes conditions que les autres produits de santé : il n’est dispensé que dans les établissements de santé pour les patients atteints d’une forme grave de la maladie".
Quelques mois après le début de l'épidémie, des dizaines de milliers de cas de variole du singe sont confirmés dans le monde et des décès sont signalés.
Essentiellement en Europe
La majorité des malades en Europe sont jusqu'à présent des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Début août en France, 2 601 cas de variole du singe ont été comptabilisés, selon le bilan de Santé publique France (SpF). Tous sont des hommes adultes, à l'exception de 23 femmes et de 2 enfants, précise l'agence sanitaire.
Concernant la campagne de vaccination, 54 585 doses ont été en livrées aux centres de vaccination à travers la France à la date du 9 août, indique SpF.
"Plus de 30 000 personnes" ont été vaccinées, avait alors précisé le ministre de la Santé François Braun. La Haute autorité de santé a estimé à quelque 250 000 personnes la population ciblée pour cette campagne.