Le bilan épidémiologique du 11 février 2022 fait état de 2 805 nouveaux cas détectés en deux jours. Le taux d'incidence est passé de 1 509 cas à plus de 2 000 contaminations pour 100 000 habitants en seulement deux jours.
Faut-il s'inquiéter ?
Cette vague liée au variant Omicron a pour le moment peu de conséquences au Centre hospitalier de la Polynésie française, rassurent les autorités de santé. Cependant, la vigilance est de rigueur, rappellent les professionnels de santé. Elle pourrait surprendre.
Les chiffres sont toujours en progression, avec douze patients hospitalisés pour covid aigu, dont trois en réanimation et 37 autres patients positifs mais hospitalisés pour une autre pathologie.
La vague Delta avait fait 500 morts
Un patient est décédé la semaine dernière, mais c'était le premier depuis le 26 octobre 2021. Entre août et octobre 2021, la vague Delta avait provoqué la saturation de l'hôpital et le décès d'au moins 500 Polynésiens. Beaucoup souffraient de comorbidités comme le diabète ou l'obésité et la plupart n'étaient pas vaccinés.
Depuis, la vaccination a augmenté pour atteindre 78,8 % au sein de la population de 12 ans et plus. Au cours de la journée de vendredi 11 février, 370 personnes ont reçu une dose de vaccin contre le covid et 10 contre la grippe, selon les chiffres de la direction de la santé.
Infos pratiques
Pour rappel, le centre de vaccination de la Présidence est ouvert samedi 12 février de 8h à 16h et dimanche 13 février et 8h à 12h. Il sera fermé les lundi 14 et mardi 15 février et réouvrira à partir du mercredi 16 février jusqu’au dimanche 20 février.
La Polynésie française a levé cette semaine l'obligation de test RT-PCR avant d'embarquer pour Tahiti, les voyageurs étant moins nombreux à être contaminés que les Polynésiens. Un dépistage reste néanmoins obligatoire avant le vol et à l'arrivée, mais il peut être antigénique. Les conditions d'isolement ont également changé. Par exemple, une personne testée positive mais vaccinée et asymptomatique pourra se rendre au travail, sous conditions.
Le reportage de Melissa Chongue et Jérôme Lee :