Des pieds de tomates en souffrance, non pas à cause de maladies mais d'un trop plein d’eau. Résultat : elles pourrissent et ne laissent que le désespoir à Nelson Wan Kam. Pour ce producteur, les pertes sont énormes. "Ici c'est souvent inondé, il n'y a pas assez de pentes pour drainer l'eau. S'il y a trop d'eau, les plantes sont asphyxiées. Elles n'arrivent plus à pousser, ce qui fait que la plante ne se développe pas donc il n'y a pas de production après. La solution, ce serait de drainer cette eau et d'ajouter des serres par-dessus pour empêcher d'avoir trop d'humidité dans la terre. Chaque année c'est pareil mais il faut investir pour pallier ce manque de légumes tous les ans. Si le Pays peut nous accompagner, c'est l'idéal" témoigne-t-il.
Même constat pour les pastèques, les aubergines et les navets. Nelson n'en récolte que 200 kilos au lieu de 2 tonnes cette saison. Les plantes sont très mal en point. "Elles sont fissurées...il y a trop d'eau !" constate-t-il amèrement. Les champs d'oignons verts aussi sont noyés sous l'eau. L'agriculteur a perdu 60% de sa production.
Comme Nelson, tous les agriculteurs de la presqu'île font face à des pertes conséquentes et cela se remarque sur les étals des magasins...