Les Auxiliaires de Vie Scolaire veulent que la réforme de leur statut soit adoptée rapidement

Une délégation représentant les auxiliaires de vie scolaire (AVS) ont rencontré ce lundi matin à l’Assemblée de Polynésie, Antonio Perez, président de la commission en charge de la fonction publique.

Faisant suite à la validation en conseil des ministres le 13 décembre dernier du projet de réforme des agents d'éducation accompagnant les enfants handicapés pour leur inclusion à l'école (actuellement dénommés "auxiliaires de vie scolaire"), la délégation de professionnelles a exposé au président de la commission l'importance de l'adoption rapide de cette réforme, attendue par l'ensemble des 130 professionnels concernés depuis de nombreuses années.

"Il y a des problèmes de définition de mission, de perception de ce qu'elles doivent faire dans les écoles, détaille Christophe Psychogios secrétaire général adjoint du Syndicat de la fonction publique. Souvent, on les confond avec des 'taties'. Il faut rappeler que les auxiliaires de vie scolaire permettent aux enseignants de favoriser l'inclusion des élèves handicapés dans les écoles et les établissements secondaires. [...] Là, les missions sont clairement définies et le nom du métier va changer. Il ne faut plus qu'il y ait de confusion avec les auxiliaires de vie, comme pour les matahiapo."

Ces professionnels souhaitent sensibiliser sur l’importance d’un passage rapide avant la fin de la mandature du gouvernement actuel. Ils ont pour seul objectif de faire connaître la réalité de leur travail auprès des élèves porteurs d'un handicap. Ils souhaitent également que leurs fonctions actuelles, auxiliaires de vie scolaire (AVS), soient reconnues en tant qu’agent d’éducation pour élèves en situation de handicap (AESH).

Une pétition signée par la grande majorité des actuelles auxiliaires de vie scolaire a été déposée à cette occasion au président de la commission législative.

Les besoins du Pays en matière d’accompagnement d’inclusion scolaire des élèves porteurs d'un handicap augmentent chaque année depuis 10 ans, à savoir que le métier existe depuis 13 ans seulement au Fenua.