Les centres qui gèrent les personnes vulnérables renfloués par le Pays après 4 mois de retard

Les centres qui gèrent les personnes vulnérables renfloués par le Pays après 4 mois de retard.
Sur les 43 associations soutenues chaque année par le Fonds d’action sociale du régime de solidarité de la Caisse de Prévoyance Sociale, neuf d’entre elles ont signé cet après-midi leurs subventions de fonctionnement après quatre mois de retard en présence de la Ministre des solidarités Minarii Galenon et le Président du Conseil d’Administration de la CPS Patrick Galenon.

Hasard du calendrier ou pas, onze jours après la question posée par Nicole Sanquer élue A Here ia Porinetia le 25 avril lors de la deuxième séance de la session administrative à l’APF et trois jours après le coup de gueule de la Fédération d’Organisations socio-éducatives au sujet du retard de versement des subventions du Pays, les présidents de neuf associations se sont succédé à la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité pour signer les conventions qui lient leurs organismes avec la CPS et le Pays.

Henriette KAMIA a été la première à parapher le document. La présidente de l'association Huma Mero et de la fédération Te Niu o te Huma est satisfaite car le budget de fonctionnement de ses organismes est à la hausse en 2024. « C’est vrai que depuis l’année dernière, les procédures ont changé, autrefois on venait directement signer aux Affaires Sociales alors qu’aujourd’hui, nos projets de subventions sont proposés par la DSFE et ensuite arrêtés par le Conseil d’Administration de la CPS. Cette procédure retarde le versement de nos aides, il est vrai mais recevoir nos subventions en mai, c’est bien parce que l’année dernière, c’était presque en fin d’année ».

 Des retards qui pénalisent les associations

Dans le couloir, le président d’une association qui s’occupe de la réinsertion de jeunes en difficulté peste en marmonnant que le versement en retard de leur aide est un véritable scandale. Les 43 établissements médico et médico socio éducatifs subventionnés par le Pays par le biais du Fonds d’action sociale (FAS) à hauteur de 80-90% s’occupent des personnes vulnérables comme les SDF, les Matahiapo, les personnes porteuses de handicap, les femmes victimes de violences mais également les enfants et les adolescents placés par la justice. La ministre Minarii Galenon s’est engagée à signer toutes les conventions le plus tôt possible pour que ces associations, qui sont essentielles au Pays, puissent fonctionner correctement.