Toutes les catégories sont réunies. Des cadets et cadettes, aux vétérans jusqu’à 80 ans. Au total, une cinquantaine de rameurs et rameuses, à vouloir décrocher leur ticket, pour participer au championnat du monde à Hawaii du 13 au 24 août. « Je suis quand même stressée, confie Ranitea Mamatui, parce que je vois que toutes les autres femmes elles sont assez musclées, assez baraquées et puissantes. Et moi je suis toute fine à côté. Les athlètes des autres pays ... et même celles de Tahiti. Déjà Vaimiti Maoni elle est déjà bien puissante. Assez puissante quoi. On ne me compte pas parmi les favorites, mais je vais donner le meilleur de moi-même pour représenter au mieux le pays. »
Seuls les trois meilleurs de chaque catégorie seront sélectionnés pour ce championnat du monde de vaa. Une course de vitesse, en V1, en V6 ou en V12. « Là c’est tout le monde qui peut gagner, prévient Hiromana Florès, du team Tamarii Mataiea. Il faut du physique. On n'a pas forcément… il faut avoir de la technique mais on n’a pas forcément besoin d’avoir de technique. Mais du physique il en faut. Et tu as 500 mètres, c’est 2 min à fond. Tu lâches les chevaux et c’est 100% jusqu’à l’arrivée. »
« En V6, il faut descendre en dessous des … entre 1’40 et 1’45 chez les hommes. Et chez les femmes, il faut tourner entre 1’50 et 2 min, assure Philippe Bernadino. Chez les hommes, le meilleur il fait 1’59. Entre 1’59 et 2’05, ce sont les meilleurs. Et chez les femmes, ça tourne entre 2’20 et 2’30. »
La fédération tahitienne de va’a prévoit encore deux jours de sélection, mercredi et samedi prochain. Jour où l’on saura quelles « dream teams » s’envoleront pour Hawaii.