Les communes se positionnent pour le crématorium

Ces caveaux enfeus sont la solution trouvée au cimetière de Saint Hilaire pour compenser le manque de place.
Alors que les familles rendent hommage à leurs défunts en cette période de Toussaint, le constat est le même dans toutes les communes : le manque de place et de foncier dans les cimetières. Depuis quelques années déjà, il est question d'autoriser l'installation d'un crématorium. Les membres du CESEC ont déjà donné avis favorable, la loi est passée. C'est maintenant aux communes de se prononcer.

À Mahina et dans toutes les communes de Tahiti, le constat est le même. Chaque année, l’espace disponible dans les cimetières se réduit à vue d’œil. Selon le maire Damas Teuira, diverses alternatives sont envisagées, dont celle de la création d’un crématorium. Un projet mal accueilli par certains responsables religieux.

Au cimetière de Saint-Hilaire à Faa’a, c’est la même problématique foncière. Certaines solutions ont été mise en place, comme par exemple ces caveaux enfeus d’une capacité de 200 unités soit 900 place à terme. Mais La commune ne compte pas en rester là, puisqu’un projet de crématorium est aussi à l’étude pour compléter ce dispositif funéraire.

Pour les entreprises de pompes funèbres, cet investissement communale à long terme est plus que souhaitable. En tout cas, elles sont déjà prêtes à se positionner sur ce marché.

Selon nos sources, le budget d’investissement total pour un crématorium avoisinerait le demi milliard de francs pacifiques. Autant dire qu’il faudra encore du temps avant de voir un projet d'une telle envergure sortir de terre.