Ils ont le potentiel pour devenir de grands danseurs, même si tous n’envisagent pas l’engagement professionnel : "j'avais 6 ans et demi quand j'ai pris mon premier cours dans cette salle, avec l'ancienne directrice, confie Matiss. Ca ne m'a jamais lâché."
Les jeunes ballets du centre Tschan travaillent dur pour obtenir un résultat acceptable aux yeux de professeurs exigeants. Derniers conseils d'Eric Goalard, le directeur du centre : "Smile ! A fond ! Energie ! Et montrez ce dont vous êtes capables."
"En général, ils tournent autour de 8 heures minimum par semaine de cours de danse, avec du classique, du contemporain, de la danse jazz, de la danse hip-hop, explique-t-il. Ils ne veulent pas forcément en faire un métier. Ceux qui veulent en faire un métier, on essaie de les envoyer le plus tôt possible, en métropole, en Europe, passer des auditions."
Fort de 50 ans d’expérience au service de la danse, le centre s’ouvre cette année au cinéma ,dans un spectacle riche en diversité musicale. "On va pouvoir chanter, danser, chantonner, au travers des comédies musicales ou des grands classiques, promet Eric Goalard, le directeur. On va également toucher des thématiques un petit peu plus profondes, avec du cinéma un petit peu plus engagé, un petit peu plus politique."
Prochainement au grand théâtre, l’hommage vivant et chorégraphique de Tschan sur les enjeux d’un 7è art en péril face aux plateformes numériques.