Il s'agit de la première cause de mortalité au fenua. Les maladies cardiovasculaires sont pourtant en grande partie évitables. Qu'il s'agisse des habitudes alimentaires, de la sédentarité, de l'obésité, du tabagisme ou de alcoolisme. Avec un taux 2,3 fois plus élevé en Polynésie française qu’en France métropolitaine, les maladies cardiovasculaires représentent un enjeu de santé publique. Pourtant, les facteurs de risque peuvent être évités.
"Il faut énormément bouger, manger différemment". Naja Charreard, coordinatrice soroptimist Tahiti, tente d'inculquer de meilleures habitudes de vie. "Eviter le diabète et le cholestérol, tout comme le stress et la sédentarité". Autant dire, le quotidien invisible de beaucoup de polynésiens. "C'est bien de venir s'informer davantage, nous on sait déjà ce qu'il ne faut pas faire, mais est-ce que c'est dû à la nourriture ?" s'interroge Hélène AA, l'une des nombreuses patientes à avoir fait le déplacement à la pointe Vénus.
"L'inactivité et l'obsésivité sont gravissimes sur le fenua, elles expliquent à elles seules la plupart des maladies cardiovasculaires" ajoute Anthony Salmon, président de l'association Polynésie Alzheimer
Selon l’ONG Soroptimist International, les chiffres ne cessent de grimper "avec 25000 décès chaque jour dans le monde., dont 200 en France". On aurait bien aimé avoir une étude sur le fenua.