Ils ont risqué leur vie en France dans les incendies hors du commun qui touchent l'Hexagone et particulièrement la Gironde au sud-ouest du pays.
Dès leur arrivée le week-end du 14 août, les Polynésiens ont rejoint les équipes sur place. De retour le vendredi 26 août, ils sont accueillis avec l'odeur des fleurs, les chants et les danses. Une délégation gouvernementale, dont le président du Pays Edouard Fritch et le ministre de l'Agriculture Tearii Alpha, accompagne les aito.
Devant les portes de la zone sous douane de Tahiti-Faaa, les familles attendent, impatientes... A l'ouverture, les enfants accourent dans les bras de leur père sain et sauf, après deux semaines d'absence. "Cela fait chaud au cœur", confie un pompier.
Expérience riche
"Cela fait du bien, confirme un autre. Fatigués... Lorsqu'on est arrivés en France on n'a pas eu le temps de récupérer, directement sur le chantier, 20 000 hectares sous ma responsabilité : c'est un grand chantier. Mais je remercie beaucoup les pompiers qui ont vraiment œuvré."
Une expérience riche qui ne fait que resserrer le lien "comme je l'ai toujours dit : quelle que soit ta religion, ta couleur, ton grade, tu porteras toujours le même nom de famille : sapeur-pompier." Les Polynésiens ont pu rencontrer leurs confrères européens d'Autriche, d'Allemagne, ou encore de Roumanie, également envoyés en renfort.
Certains ont découvert la France pour la première fois. "Je ne retiens que des choses positives, affirme un autre pompier. l'accueil de nos confrères des Yvelines. C'est la première fois que je met un pied en métropole."
Place aux retrouvailles !