René Namahetanaoa et sa petite famille sont venus de Arue profiter de ce long week-end à Moorea. Par chance, ils ont trouvé in extremis un bungalow dans un petit hôtel de Paopao , qui affiche pourtant complet depuis 4 mois déjà : "Mon mootua habitait juste à côté de l'hôtel. C'est comme ça qu'on a eu la chance d'avoir un bungalow. Sinon, c'est full partout," explique René.
Timona Fanaurai vérifie les disponibilités de son hôtel : "Là, c'est full jusqu'au mois de novembre." Comme tous les autres hôtels de Moorea, ses 30 chambres et bungalows sont réservés jusqu'au mois de novembre. Un taux de remplissage entre 80 à 100% les week-ends. "Tout le monde veut venir passer ses vacances, après le Covid, analyse Timona Fanaurai. Tout le monde réserve que ce soit par agences, par internet...Et si on est trop remplis ici, on demande à d'autres hôtels de nous dépanner. Mais on privilégie quand même les locaux. On laisse quelques réservations disponibles pour eux." Selon les périodes, ce directeur assure réserver 30 % de son hôtel à la clientèle polynésienne, quand les grandes structures hôtelières de l'île privilégient une clientèle internationale.
Des visiteurs américains et européens qui ne lésinent pas sur les excursions pour profiter un maximum. "Depuis mi-juin, il y a pas mal de monde, constate Teiva Teraimateata, guide de jet-ski à Moorea. En ce moment, ce sont beaucoup des gens qui viennent d'Europe ou des Etats-Unis. Là, on est full toute l'année."
Même le golf de Moorea tourne à flux tendu. Et les habitués essaient de maintenir leur activité, comme Thierry, habitant de l'île : "C'est la reprise économique. Il y a du monde partout, on le voit sur le bateau...Surtout au golf, on voit de plus en plus de monde et quand on appelle pour réserver une voiturette, il n'y en a presque plus."
La haute saison devrait s’étaler encore sur 3 mois. De bon augure pour le salon du tourisme, prévu à compter du 30 septembre.