Ludmilla Tapea-Chin Meun, nouveau visage de l'académie tahitienne

C’est l’un des nouveaux visages de l’académie tahitienne : Ludmilla Tapea-Chin Meun. Elle est la seule femme de cette nouvelle promotion, et elle assumera, comme ses confrères, le rôle de protecteur des langues polynésiennes. Une tâche que cette femme investie prend déjà très à cœur.

C’est dans une église de Punaauia que Ludmillla assiste au culte tous les dimanches. Une dévotion qu’elle partage sans réserve avec ses amis du milieu associatifs. Discrète mais investie, cette jeune retraitée de l’éducation Nationale est appréciée, respectée et encouragée dans sa nouvelle nomination au sein de l’académie tahitienne  

Mais la langue tahitienne, ce n’est pas à l’église que Ludmilla l’a apprise. Son amour pour les dialectes polynésiens, elle le doit à son parcours dans les îles de la Polynésie française. Aujourd’hui mère de trois enfants et grand-mère de trois « mootua »... Ludmilla garde en tête cet esprit de grande famille polynésienne. À son tour, elle soutiendra les efforts de ces ainés   

À 62 ans, Ludmilla sera l’une des plus jeunes membres de l’académie tahitienne. Elle vient remplacer monseigneur Hubert Coppenrath. Son investiture, ainsi que celle de ses trois nouveaux confrères, devraient se produire dans les prochains jours.