Mahina : "rénove ton quartier", pour donner des couleurs aux murs

Enjoliver le quartier, c'est l'affaire de tous.
Un quartier tout en couleurs, c’est le projet du Rotary club et cela se passe à Fareroi à Mahina. Un quartier très fréquenté pour ses écoles élémentaire et primaire. Grâce au Contrat de ville, la peinture a été livrée. Quelques bénévoles et des riverains ont fait le reste en deux jours.

Du bleu, du vert, du rose, du blanc et le tout sur le même mur, c’est bien mieux que le parpaing nature. Appliquer cela sur tout un quartier et le résultat est renversant. Les habitants sont ravis. "Ca fait du bien et hier, quand je suis venue, j'ai demandé à un monsieur si on pouvait aider. Il a dit oui, tout le monde peut participer, et je me suis dit "c'est top !", c'est la première fois qu'on fait ça dans mon quartier", dit Marie-Ange Terakohau, riveraine. "C'est super bien, personnellement je félicite ces personnes qui ont donné de leur temps, avec beaucoup d'amour et beaucoup de sacrifices aussi pour venir faire tout ce travail-là", ajoute Berthe Graffe, une autre riveraine.

Un peu de couleurs dans le quartier, et la vie change.

La peinture a été payée par le Contrat de ville. Les bénévoles sont du quartier et d’ailleurs. Une centaine de t-shirts leur ont été distribués par le Rotary Club, à l’initiative du projet. "Mes enfants ont fait leur scolarité à l'école maternelle et l'école primaire de Fareroi, et en passant devant le quartier je voulais donner l'opportunité aux gens de repeindre les murs de façade de leurs maisons et les murs du quartier...ça marche, et les gens sont investis dans leur quartier", constate Paul Hamard, secrétaire du Rotary Club. "C'est vraiment une mission de service, on ne gagne rien, et on a que du partage en fait", avoue Alain Barrère, président du Rotary Club.

Pour ressembler aux fleurs.

Les bénévoles, aujourd’hui des adventistes, hier ils étaient d’autres confessions religieuses. Tous heureux de rendre service. "C'est avec plaisir que je suis venue, j'ai accepté parce que j'ai l'habitude de rendre service aux gens. Dieu me dit de regarder mon prochain, et de l'aider", déclare Lia Raveloson, une bénévole. "Le but, c'est lorsque les parents viennent chercher les enfants à l'école ils voient que le quartier est joli", dit Gérard Utia, un bénévole.

Tout le monde s'y met pour effacer les murs de la honte.

Un projet que certains membres de l’association voudraient répéter, mais que chaque quartier pourrait initier avec de l’huile de coude et de la bonne volonté…

C'est quand même plus joli qu'avant, non ?