Galère portugaise, méduse...ces animaux gélatineux dérivent régulièrement vers la côte Est de Tahiti.
Depuis le week-end dernier, Mahina comme à Arue sont en alerte. Des baigneurs ont été piqués. L'alerte a été donnée.
Pour les premier jours de vacances, les plages sont peu fréquentées, le mauvais temps explique aussi cela.
Mais cette alerte aux méduses ne freine en rien les activités nautiques, comme la plongée sous-marine.
"Elles sont poussées par les courants, et au bout d'un moment les courants s'arrêtent, notamment sur le récif ou les endroits ouverts comme les plages, elles sont arrêtées à ces endroits-là. Ce qui fait que nous en pleine mer, on n'est vraiment pas impactés", explique Antoine Lefèvre, moniteur de plongée à Arue.
Même constat pour Mathieu Polit-Jouan, moniteur de wing foil. Il enseigne depuis depuis dix ans sur la plage de Hitimahana, très exposée aux vents. Mathieu ne craint rien pour ses stagiaires qui seront nombreux pendant les vacances de la Toussaint. "Comme il y a du courant, donc pas d'eau stagnante, donc les méduses ne restent pas et on n'a jamais eu aucune blessure, piqûre etc. sur le spot. Par contre à la Pointe Vénus, qui est à l'abri du vent et du courant, du coup c'est là-bas que les méduses vont plus stagner", précise-t-il.
Ce lundi, les baigneurs avaient déserté la pointe Vénus. Mais pas tous comme Mémésa. Cette Tahitienne vit en Bretagne depuis 40 ans, alors les méduses, elle sait les repérer. "Comme on vient de Métropole, on connaît à peu près ce que sont les méduses".
Les autorités recommandent malgré tout la prudence. Deux à trois fois par an, il vaut mieux s’abstenir de se baigner. Et en cas de piqure, il vaut mieux appeler les pompiers, les secours adaptés ou le Smur.
Sensation de décharge électrique, brûlure, œdème, urticaire …
Les symptômes provoqués par les tentacules et les filaments de ces invertébrés nécessitent le plus souvent un passage aux urgences.