Manifestation : 2500 marcheurs contre la loi du pays sur l’obligation vaccinale

« Nous ne sommes pas des anti-vax, nous sommes contre le non-respect de notre liberté de choix », c’est en substance le message clamé par des manifestants ce samedi 18 septembre devant la présidence du pays.

Le Collectif Te Ora o te Fenua en tête de cortège, ils étaient nombreux ce samedi matin, près de 2500 selon la police,  à se rassembler à proximité de la Présidence du Pays.

Un rassemblement pour manifester leurs mécontentements contre la loi du pays sur l'obligation vaccinale. « Nous sommes contre la façon qu’a choisi le gouvernement de conditionner les gens à aller se faire vacciner quand on peut recourir à d’autres traitements préventifs » lance un marcheur.

Ils sont donc descendus dans les rues de la capitale pour faire réagir les autorités, le Haut-commissaire de la République et le Président du Pays à qui ils ont soumis leurs doléances.

Au terme de 3 heures de discussions avec l’une et l’autre partie, aucune de leurs revendications n’ont abouti. Ni la suppression de la loi, ni l’autorisation de recourir à un traitement préventif à base d’Ivermectine n’ont trouvé écho auprès des deux émissaires représentants Dominique Sorain et Edouard Fritch.

Il leur a par contre été vivement rappelé que seule la vaccination était à ce jour le moyen de prévention privilégié pour lutter contre les formes graves de la maladie. Cette proposition souleva un tollé. En réponse les manifestants ont scandé «démission».

Le Collectif Te Ora o te Fenua a récolté 18 000 signatures contre l’obligation vaccinale, quand dans le même temps à la présidence, au vaccinodrome on a injecté 180 doses pour cette seule matinée.