"Non au projet d'installation d'un élevage de plus de 1800 cochons sur le plateau de Taravao". C’est le cri du collectif qui s’élève contre le projet d'élevage porcin de la Société Civile d'Exploitation Agricole Polycultures, dirigée par l’Homme d’Affaire Bruno Wan.
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Il existe une dizaine de porcheries en Polynésie française mais ce sera le premier élevage sur caillebotis du territoire avec près de 2000 porcs. L’enquête publique a repris cette semaine et disponible pour tous les administrés jusqu’au 28 décembre. Mais la population s’affiche ouvertement contre pour des raisons sanitaires et environnementales. Un collectif s'est d'ailleurs élevé contre le projet d'élevage porcin de la Société Civile d'Exploitation Agricole Polycultures dirigée par l’Homme d’Affaire Bruno Wan.
Les membres du Collectif organisent une marche ce samedi 1er décembre dont le départ est prévu à 9 heures avec un parcours allant jusqu'au rond-point de Carrefour Taravao et retour à Super U. L'objectif : dénoncer le manque d’hygiène de ce projet mais aussi un risque de pollution. La principale inquiétude : l’épandage prévu de 2400 tonnes de lisier chaque année. "A l'intérieur de ce lisier, l'aliment du porc dérange complètement la nature", explique Léonard Pia membre du collectif
Les communes de Taiarapu Ouest s’opposent déjà au projet. Pour l’heure, les élus de Taravao ne prennent pas position. Joint par téléphone, le représentant du groupe Wan pour le projet de la porcherie, ne souhaite pas s’exprimer pour le moment.
Les membres du Collectif organisent une marche ce samedi 1er décembre dont le départ est prévu à 9 heures avec un parcours allant jusqu'au rond-point de Carrefour Taravao et retour à Super U. L'objectif : dénoncer le manque d’hygiène de ce projet mais aussi un risque de pollution. La principale inquiétude : l’épandage prévu de 2400 tonnes de lisier chaque année. "A l'intérieur de ce lisier, l'aliment du porc dérange complètement la nature", explique Léonard Pia membre du collectif
Interview
Les communes de Taiarapu Ouest s’opposent déjà au projet. Pour l’heure, les élus de Taravao ne prennent pas position. Joint par téléphone, le représentant du groupe Wan pour le projet de la porcherie, ne souhaite pas s’exprimer pour le moment.
Martine Lande, porte parole du collectif opposé à la porcherie