"C'est avec beaucoup d'honneur, de fierté et de sens que j'ai pris cette présidence", déclare Marie-Hélène Villierme, après avoir été choisie à la tête du jury de ce 20ème Fifo. La photographe et réalisatrice polynésienne remplace ainsi l'écrivain Alain Mabanckou, empêché pour raison de santé. Loin d'être "une présidence de substitution, c'est un nouveau souffle qui est donné", ajoute Marie-Hélène Villierme.
"Quand le Fifo rencontre des difficultés...il faut compter sur nos ressources propres", a par ailleurs indiqué Walles Kotra, l'un des pères fondateurs du festival du film océanien. Cette présidence en est l'illustration.
Face aux plateformes qui proposent des milliers de films sur internet, accessibles 24/24h et 7j/7, "nous devons maintenir notre flamme...notre force est de se retrouver et dire que ce n'est pas parce qu'on est petit, qu'on va baisser les bras. Il faut toujours proposer et parler de nous et en même temps être ouvert sur les autres", ajoute en outre l'ancien directeur régional de Nouvelle-Calédonie la 1ère et de Polynésie la 1ère.