Toitures, carrelage, lambris, tubes en acier, portes d'entrée...la liste de matériaux en rupture de stock est longue. Du coup les travaux prennent plus de temps que prévu, et les chefs de chantier s'arrachent les cheveux en attendant l'arrivée des produits au fenua.
C'est le même constat pour les particuliers qui avaient prévu des travaux à domicile. "Quand un stock arrive, si tu as besoin, tu prends. Ne dis pas "je vais revenir dans 3 semaines", il faut ramasser tant que c'est là. ...on ne pourra pas tout fabriquer sur place. Exemple pour le bois, on fait 1 000 m3 de bois local pour 33 000 importés", dit l'un d'eux.
Pas d'amélioration en vue
Autre pénurie constatée au fenua, les pièces mécaniques importées. Les garagistes doivent eux aussi redoubler de patience et voit agrandir leur stock de véhicules à réparer. "On a des délais de 3,4 mois voire plus. Avant c'était 2 semaines, 1 mois. Les clients sont plus ou moins patients", explique un professionnel. Les pièces les plus demandées sont des "radiateurs, freins, disques de frein, embrayages parfois", ajoute-il.
Depuis la crise sanitaire, toutes les importations arrivent au ralenti en Polynésie, et ce n'est pas prêt de s'améliorer pour 2022.
Rupture stock matériaux