Michel ne peut plus surfer pour l'instant et ce, pendant encore cinq mois... La période de convalescence est plus supportable quand il n'y a pas de vagues. C'est moins évident quand la houle est au rendez-vous, mais "c'est comme ça, c'est la vie. Là, j'ai six mois où je ne peux pas surfer", positive le surfeur.
Le Spartan n'a pas le choix, il sait qu'il doit soigner son genou qui le fait souffrir depuis plusieurs années pour revenir au top de sa forme ! C'est le prix à payer pour un être professionnel de surf... Michel Bourez vient d'ailleurs d'être récompensé pour ses performances de l’année aux Trophées des sports 2022.
Long processus de guérison
Victime d’une déchirure du ménisque et des ligaments croisés, il s'est fait opéré en janvier. Quarante jours après, il porte encore les stigmates de l'opération. Il le sait, le processus de réadaptation sera long.
Pour garder la forme, Michel se rend trois fois par semaine dans une salle de sport à Tamanu.
J'ai perdu énormément de muscles pendant ce temps où je n'ai rien fait, maintenant c'est du renforcement, pour ne pas trop forcer sur le muscle.
Michel Bourez, surfeur professionnel
Il a un programme sur-mesure préparé par Tamatoa. "Avec Michel on travaille plus le haut du corps et le souplesse", explique le coach.
Afin d’optimiser la récupération, Michel refroidit son genou à environ 1 degré Celsius grâce à une machine prévue à cet effet. "Plus j'en fais mieux c'est", décrit le surfeur.
En avril, il rejoindra un centre de rééducation à Capbreton en France.
"Je serai de retour plus fort que jamais !" avait-il promis sur Instagram dans la publication où il annonçait sa période nécessaire de convalescence.
Regardez le reportage d'Ariihoe Tefaafana et Roan Poutoru :