Moetai Brotherson interpelle le gouvernement central sur la réforme des retraites

Moetai Brotherson interroge le gouvernement central sur la réforme des retraites.
Moetai Brotherson est intervenu à l’Assemblée nationale, ce mardi, à Paris, sur la réforme des retraites.

Moetai Brotherson s'inquiète des effets de la réforme des retraites voulue par le gouvernement central. En Polynésie, plus de 10 000 fonctionnaires d'Etat sont concernés par le départ à la retraite à 64 ans. Jeudi 19 janvier, un appel à la grève est lancé sur l'ensemble du territoire français dont la Polynésie.

Ce mardi 17 janvier, à l'Assemblée nationale, le député polynésien a notamment voulu savoir si " le dossier transmis au Conseil d'Etat contient comme on pourrait s'y attendre, une sérieuse étude d'impact sur les effets de cette réforme sur les Outre-mer ". Moetai Brotherson a appelé les députés et le gouvernement à " tourner la carte postale " et à constater que dans ces territoires ultramarins, " vivent les populations les plus pauvres de France, on trouve une espérance de vie inférieure de six ans à l'Hexagone ".

Dans sa seconde question, Moetai Brotherson s'interroge sur la concertation en amont sur cette réforme avec notamment les élus.

C’est Olivier Veran, le porte-parole du gouvernement qui a répondu à Moetai Brotherson. Si le porte-parole du gourvement estime qu'ils " peuvent tomber d'accord sur un certain nombre de diagnostics posés " par le député polynésien, Olivier Véran a rappelé que " toutes les réformes des retraites depuis la création du système de la Sécurité sociale ont été appliquées de manière uniforme sur l'ensemble du territoire de la République, que ce soit en Métropole ou dans les territoires ultramarins ". Il ne voit donc pas de raisons de procéder autrement. Quant à la question sur la concertation, Olivier Véran a invité Moetai Brotherson à s'exprimer lors de l'examen du texte et à proposer des amendements.

Suite à cette intervention du porte-parole du gouvernement, Moetai Brotherson a indiqué sur sa page Facebook, que c'était " une réponse insuffisante, presque hors sujet d’Olivier Véran désigné par la première ministre visiblement embarrassée par ma question ".