24 médailles à ce jour pour les Tahitiens aux championnats du monde. La délégation est pour l'instant première au tableau, en ce troisième jour de compétition, avec 17 médailles d'or, 4 médailles d'argent et 3 médailles de bronze.
À noter, cinq médailles d'or supplémentaires pour Tahiti ce dimanche :
- Juniors garçons de moins de 16 ans en V12 500 mètres
- Gervais Auméran en V1 parava’a
- Patrick Viriamu en V1 parava’a
- Atonia Maitia en V1 parava’a
- Manapamano Temaiana en V1 dans la catégorie plus de 80 ans (250 mètres)
Les hommes ont brillé en parava'a mais aussi chez les plus de 80 ans, grâce à l'exploit de Manapamano Temaiana. Le doyen de la délégation tahitienne repart avec l'or sous les applaudissements de la sélection. Mana est l'unique gagnant polynésien chez les vétérans (plus de 70, 75 et 80 ans). Dans ces catégories, Tahiti ne compte que trois rameurs et une rameuse et peine à en recruter davantage. Mais cette performance montre que les seniors peuvent encore faire sensation !
La délégation se démarque aussi par les performances de ses jeunes rameurs.
Avec 27 pays et presque 3 000 rameurs, ce vingtième championnat du monde entre dans l’histoire. Les rameuses sont mises à l’honneur et sont beaucoup plus nombreuses que les hommes dans cette édition, à savoir 1 525 contre 1 300.
La catégorie des plus de 50 ans détient le plus grand nombre d'inscrits (500 athlètes), suivie des vétérans de plus de 60 ans (482 athlètes).
En revanche, Tahiti a du mal à compléter les équipages en V12. "50 ans, il n'y en a pas beaucoup chez les femmes. 60 ans, il n'y en a que six. Et 70, il n'y a que moi. Dans deux ans je serai en 75 : je serai toute seule encore" souligne Sylvie Auger.
Même constat chez les hommes. "Il y a beaucoup de rameurs de l'extérieur (...). En 75, il n'y en a pas beaucoup à Tahiti qui maintienne la forme. Il y en a, mais il faut aller dans les équipes, dans les clubs. C'est dommage" estime Manapamano Temaiana.
Lundi 19 août, d'autres finales se disputeront en V1 et V12.