Motu Nono, Fakahina... : partout où "Nat" est passée, les cocotiers ont trépassé

Que reste-t-il sur le motu Nono ? Presque rien.
Le passage de la dépression Nat a laissé des traces partout où elle est passée. Dans les îles ou à Tahiti, des dégâts ont été visibles, notamment sur la végétation. Beaucoup de cocotiers ont souffert des rafales de vent ou des assauts des vagues. C'est le cas sur le motu Nono ou encore à Fakahina.

Les réseaux sociaux ont relayé ces derniers jours les dégâts provoqués par la dépression Nat : inondations, rivages grignotés par les vagues ou encore arbres arrachés par les rafales de vent.

Du côté de Afaahiti, le motu Nono a perdu des cocotiers. Sur ce petit coin de paradis très prisé des familles de la presqu'île, ils sont presque tous partis à cause du vent et de la mer déchaînée.

C'est ainsi que Mata Tauea a posté des images "avant-après" sur sa page Facebook. Comme si le motu Nono avait été soufflé et où il ne subsiste quasiment plus rien dessus. "Je souhaiterais lancer un appel à toutes les personnes qui peuvent et qui veulent bien redonner vie à notre joli Motu Nono. Rassemblons nous, après la tempête et allons replanter d' autres jeunes cocotiers, des fara, mikimiki sur notre motu afin que demain nos enfants et petits enfants puissent continuer à profiter de ce petit paradis", écrit-elle.

"Que Dieu nous garde"

A Fakahina, aux Tuamotu, Jimmy Teriihoania montre aussi sur sa page Facebook des images de désolation après le passage de la dépression Nat. Là aussi, des cocotiers arrachés par les vents en furie. Il prie le ciel de préserver les habitants de son atoll : "on prend pas de risque Faaitoito à ma Polynésie. Que Dieu nous garde jusqu'au retour du calme". Dieu a entendu son message, il a préservé les hommes, pas vraiment les cocotiers.

Rien ne résiste à la force des vents.