Naea Bennett visite l'école de la vie de l'UPJ au fenua Aihere

Naea Bennett, le ministre de la Jeunesse et champion de beach soccer accueilli comme il se doit par les adolescents.
C'est déjà la deuxième semaine de vacances scolaires ! 29 centres de loisirs ont ouvert leurs portes dont 20 sont affiliés à l'UPJ, l'union polynésienne pour la jeunesse ! Elle a convié le nouveau ministre de la jeunesse Naea Bennett à visiter ses structures. Aujourd'hui, il a visité le centre du fenua Aihere.

Naea Bennett en visite au centre de vacances de l'UPJ au fenua Aihere. C'est le point d'orgue de ce centre, deux semaines après son ouverture. Les jeunes accueillent ainsi le ministre de la Jeunesse et des Sports, mais surtout le champion de beach soccer.

Alors à tout seigneur, tout honneur ! Hakka, orero et autres danses effectuées par les filles et garçons, originaires de tous les archipels, devant une personnalité. 

Les filles ont aussi exécuté la danse de l'oiseau devant le ministre.

Le moment de donner et de montrer le meilleur de soi. "D'habitude je danse devant le maire. Sinon devant les ministres, jamais !", avoue Teraimana.

Superbe hakka des garçons.

Surmonter sa timidité, et apprendre le savoir-vivre en communauté. C'est aussi l'un des objectifs de ce camp. Mais pas seulement. Ils apprennent "les valeurs de respect, car ils viennent de tous les horizons, de tous les archipels...Ils se retrouvent pour un partage culturel riche", remarque  Anette Haiti, directrice du centre.

La plupart sont issus des quartiers prioritaires. L'UPJ les prend en charge, avec une participation des familles. En contrepartie des activités, comme celles sur la mer avec le kayak, ou sur terre avec le volley, les jeux de société, les danses, les jeunes apprennent aussi la discipline. Et ça passe d’abord par les corvées, première chose de la journée. "C'est comme à la maison, tu fais le ménage, il faut faire le ménage ou sinon personne ne va le faire. On ne va pas laisser l'endroit où l'on vit sale", explique Moerava.

Pas de vie en communauté sans un minimum de discipline.

Ce centre de vacances est aussi une sorte de sevrage. "Au début, c'est difficile de ne pas avoir le réseau, et pas de courant. L'électricité, ce n'est que pour la lumière. C'est donc très difficile au début, car on est toujours scotchés au téléphone, puis au fil du temps on l'a un peu oublié", avoue Rautea.

Deux semaines en communauté, loin de la ville et des ses mauvaises habitudes. Un bol d'air frais pour le corps et l'esprit.