Le sport comme outil de santé publique et de cohésion sociale... Le sport, pour combattre notamment les addictions. C'est le discours de la ministre de la Jeunesse et des Sports. "Occuper les jeunes, les accompagner, les mettre dans des associations sportives mais pas seulement (...) cela va être le grand combat de ces prochaines années", explique Nahema Temarii, invitée du journal de Polynésie la 1ère, mercredi soir.
Autre sujet abordé : les épreuves de surf aux JO 2024. Des épreuves qui auront lieu dans seulement 5 mois. Comme une répétition générale, la Tahiti Pro va se dérouler du 22 au 31 mai. "Ça va permettre notamment de tester les nouvelles structures. On va parler de la passerelle qui sera livrée pour la Tahiti Pro au plus tard. On va parler également de la tour des juges, d'une partie du domaine Rose. Ça va donner la température... Mais derrière, il faut entendre que les Jeux Olympiques, c'est une autre façon de faire, une autre organisation". En effet, les règles de sélection par exemple ne sont pas les mêmes que la WSL, organisatrice du circuit mondial. Quoi qu’il en soit, la Tahiti Pro devrait permettre de tester les différents dispositifs de sûreté et de sécurité.
Laisser un héritage
Avant la tenue des épreuves de surf pour les JO, le premier évènement à marquer les Jeux en Polynésie sera l'arrivée en juin de la flamme. Un enjeu pour le Pays. "On va valoriser toutes les personnes ayant œuvré dans les différentes communes qui vont participer à cette flamme. Il est question aussi d'une cérémonie traditionnelle pour imprégner cette flamme de notre mana. Et, puis, on va permettre à plus de 120 Polynésiens d'avoir cette chance unique dans une vie de porter cette flamme."
Au-delà des JO, ce sont aussi les Jeux du Pacifique qui sont un enjeu pour le gouvernement. La Polynésie est le pays organisateur pour l'édition 2027. Une partie du budget primitif de 2024 est consacrée à la réhabilitation des infrastructures sportives. "L'axe choisi c'est la rénovation et réhabilitation des infrastructures territoriales mais aussi des clubs bâtisseurs. L'héritage est important : qu'est-ce que ces grandes manifestions vont pouvoir laisser à notre territoire, nos sportifs et notre jeunesse ? On fait donc ce choix de rénover, de réhabiliter et de mettre aux normes internationales".