A l'école Sainte-Thérèse, établissement primaire catholique, on peaufine les dernières inscriptions avant la rentrée des 800 élèves.
Un an de travail a été nécessaire pour sortir un emploi du temps adapté aux exigences de la réforme des nouveaux rythmes scolaires…"Nous avons mis en place un autre système : ouvrir l'école à 7 heures, et à 7h20 et 7h30, ça dépend car j'ai deux sites maternel et élémentaire, on propose des activités aux enfants. Ce sont des enseignants qui proposent des activités aux enfants, ça fait partie de leurs horaires obligatoires. Ensuite, on commence à 8 heures, et on finit à 14h30. Et à 14h30, on propose des activités aux enfants", explique Tina Fareata-Mara, directrice de l'école primaire Saint- Paul Sainte-Thérèse.
Si ce changement d'horaires peut gêner des parents, pour d'autres ce n'est pas le cas. Notammment quand les grands-parents viennent les aider. "Par contre les parents, les heures de travail peuvent être difficiles, mais pour moi je ne vois pas de problème, je peux venir à tout moment. Si on m'appelle de venir à telle heure pour chercher ma petite-fille, je serais présent comme je suis juste à côté", déclare Mario Tekakeoteragi.
Trop de demandes d'inscription
Avec ce nouveau dispositif horaire, forcément les demandes dans les garderies sont en croissance. Pour Murielle, responsable d’une structure à Punaauia, cette nouvelle formule est difficile à satisfaire. Les inscriptions sont déjà closes depuis quelques mois…et la liste d’attente continue de s’allonger. "On va devoir garder plius longtemps les enfants, il faut aussi embaucher du personnel parce que c'est nous qui allons davantage garder les enfants. Il faut les occuper, les amuser avant que les parents arrivent. On a un quota de 30 enfants. Donc c'est le seul moyen pour freiner les inscriptions et de voir comment ça va se passer à la rentrée", détaille Murielle Homai.
A partir du 14 août, les élèves du fenua reprendront le chemin de l’école…C’est à ce moment-là qu’on verra l'efficacité de la réforme engagée par le gouvernement sur les rythmes scolaires. Va-t-elle améliorer la mobilité routière et décongestionner le trafic ? Verdict prochainement aux heures de pointe sur les côtes Est et Ouest de Tahiti.