C'est la troisième fois seulement que la Nouvelle-Zélande déclare l'état d'urgence après les attentats de Christchurch en 2019 et l'épidémie de covid en 2020.
L'état d'urgence avait été déclaré dans un premier temps dans cinq régions du nord de l'archipel, concernant près du tiers des 5,1 millions d'habitants du pays.
"Nous faisons face à des inondations à grande échelle, des glissements de terrain, des routes et d'autres infrastructures endommagées", a ajouté le ministre.
Bien que la tempête a été rétrogradée de son statut de cyclone en s'approchant de la Nouvelle-Zélande dimanche, des pluies diluviennes et des vents violents ont abattu des arbres, endommagé des routes et fait tomber des lignes électriques.
Violentes rafales de vent
Le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins, établi à Wellington, a été parmi quelques milliers de personnes bloquées à Auckland (nord), après l'annulation de vols du fait de la tempête.
"Les choses vont empirer avant de s'améliorer", a déclaré M. Hipkins lundi lors d'une conférence de presse, appelant la population à "se préparer" et à "rester à l'intérieur si vous le pouvez".
Des rafales de vent atteignant 140 km/h se sont abattues sur le nord de la Nouvelle-Zélande, et des rafales jusqu'à 110 km/h ont été enregistrées au niveau du pont du port d'Auckland.
Auckland, la plus grande ville du pays avec 1,6 million d'habitants, se remet à peine des inondations soudaines qui ont fait fin janvier quatre morts et contraint des milliers de personnes à quitter leur domicile.
Les conditions météorologiques ont bouleversé le réseau de transport néo-zélandais, avec des annulations de vols et de trajets en train et en bus.
Air New Zealand a indiqué qu'elle avait jusqu'à présent annulé 509 vols, mais que le trafic devrait reprendre normalement mardi.
La compagnie aérienne a précisé que les déplacements de quelque 10 000 clients internationaux ont été perturbés.
Le vol d'Air Tahiti Nui TN 102 a par ailleurs été retardé en Nouvelle-Zélande à cause du mauvais temps.